Tiede se veut la nuit, S'ouvre la boite a souvenirs ; Limpide coulait ma vie Quand j'etais clown, quand j'etais rire ; Mais j'avais trempe chemise Dans
Echec et mat et ronds de cuir Des automates tout en cachemire Ca bourdonne comme la guepe Dans le grand plastron de l'ennui Inutile essaim de guepe Au
Nuages de faience releves de nacre Mon pinceau courbe l'echine comme un cheval de fiacre J'ai esquisse la lune sur une toile de nuit En laissant ma fortune
Des les premiers instants du soir Douces flammes viennent lecher le noir ; Autour du feu de bois mort Tu te dessines... une etoile ! Et le toit de la
Nuages de faence relevs de nacre Mon pinceau courbe l'chine comme un cheval de fiacre J'ai esquiss la lune sur une toile de nuit En laissant ma fortune
Histoire de train / histoire de rire Un quai plein de valises, de mouchoirs humides. Histoire de rire, histoire de train, On est a l'aube d'un grand depart
De ses yeux de fauve Elle chavirait de faune en faune En fausse femme De ses ailes chauve Souris allait de zone en zone En jeu de dames A pleines dents
Il est deja 9 heures et j'me balance au bout d'mon coeur... Il n'a jamais fait si froid ! Il est deja 9 heures, et j'm'en balance et j'ai pas peur...
Une tignasse en foret Sur des yeux en etoiles, La loi fripant notre destin ! Le sein a cran d'arret Sous un sourire canaille, Nous sommes bandits de grand
Pere : T'enerve pas, retiens tes larmes, Pourquoi tu tires sur le signal d'alarme ? Tu vas pas changer le fil de l'histoire... Attention ! Fils : Mai
Une peniche de joie Glisse sur mon lacrymal J'ai singe Attila Pissant du haut d'son cheval J'imitais la Madone Enveloppee dans sa carapace J'ai pousse
Pre : T'nerve pas, retiens tes larmes, Pourquoi tu tires sur le signal d'alarme ? Tu vas pas changer le fil de l'histoire... Attention ! Fils : Mai 68
[Paroles : Christian Decamps] Mille excuses si je suis en retard Mais j'attendais que les enfants s'endorment ; Il a fallu raconter une histoire... Quand
Qu'est-ce que je fous dans ce restaurant a tuer la vie ? Tuer le temps, tourner ma veste, les uns s'en vont, les autres restent. Les autres... Ah ! Parlons
Le soir du Diable s'est decompose Sur mon cerveau de boue, Le soir du Diable vient de s'agripper, Me dechirant les joues. Je me creve les yeux Croyant
Si j'ai dans la veste Un, deux ou trois lapins, Quidams ! Je suis magicien ! Si je change la peste En petits bouts de pain, Ri-gue-dam ! Je suis diablotin
Faut penser a faire les comptes des mille et un ennuis, Ma douce Sheherazade, c'etait pas l'paradis ! Moi, je voudrais que tu me reviennes, que tu m'ries
Si j'etais le Messie, je raconterais n'importe quoi, N'importe ou, n'importe comment, Et les gens me croiraient, Ils n'ont rien d'autre a faire... Si